Séparation rime souvent avec détestation, négociation, punition, aversion…
Peut-on se séparer sans se détester ? Sans se faire de mal ?
Comment faire en sorte que la séparation se passe le mieux possible ?
Comment se séparer avec bienveillance ?
Les histoires d’amour finissent mal, en général.
les Rita Mitsouko, les Histoires d’A.
Les relations amoureuses sont une partie centrale des relations humaines. L’amour est au cœur de nos vies. Que ce soit sa profusion ou son manque, ilanime nos conversations, motive nos actions, occupe nos pensées et nos cœurs…
L’amour, ça fait du bien mais ça peut aussi faire beaucoup de mal.
Pourquoi penser à la séparation ?
Avant de sonner le glas d’une relation, il est important d’être honnête avec soi-même. Regarder ce qu’on est encore en mesure d’insuffler dans son couple, quelle énergie il nous reste.
S’assurer pour les 2 que “couple” est encore synonyme d’équipe, qu’il est encore possible de regarder à 2 dans la même direction, que la communication n’est pas réduite à un rapport de forces.
Bien se connaître soi-même et ses valeurs
Une introspection est nécessaire pour se prendre du recul sur sa relation, se comprendre et connaître ses propres valeurs. Les siennes à soi, pas celles dictées par l’éducation et le milieu dans lequel on vit. Sa propre échelle de valeurs, influencée par son contexte de vie certes, mais soufflée par son cœur.
Nous avons tous des opinions sur des situations qui nous sont intolérables, qui paraissent pourtant supportables au sein d’autres couples.
Au fil des années, nous évoluons, nous grandissons, nous apprenons. Notre vision de la vie, du couple, de la famille évolue en fonction de nos expériences. Les valeurs communes au début de la relation peuvent finalement venir s’opposer avec le temps.
Par conséquent, il est important de prendre le temps de la réflexion, voir un coach ou un psy en couple, essayer plusieurs tentatives compatibles avec les valeurs des 2 partenaires (par exemple, éviter que l’un impose à l’autre une solution contraire à ses valeurs, sinon c’est risquer d’ajouter de la souffrance ! ). Préserver l’estime de chacun des partenaires est primordial.
Dans l’intimité des couples
Arrêtons de nous mesurer à d’autres, y compris en ce qui concerne nos relations amoureuses! Ayons conscience de vivre dans une société bercée d’illusions (et en cela, les réseaux sociaux n’aident pas !).
D’autant plus que seul le couple sait ce qui se passe dans l’intimité du couple ! On ne sait jamais ce qu’il se passe chez les autres, vu que l’on n’y est pas !
« Tiens, Paolo & Julia font du footing ensemble, EUX. » dit Salomé à Bruno en faisant défiler son fil d’actu Facebook. Franck & Clo, qui se disputent tous les jours dans l’intimité de leur studio, collectionnent les selfies couple « so glam » doublés de #lamourdemavie #myeverything #amourinfini sur leur Instagram.
#fake, surtout. Mise en scène !
Il y a les couples qui ont l’air heureux mais qui ne le sont plus. Ceux qui exposent publiquement leurs crises mais qui réussissent à passer des caps et grandir ensemble. Nos couples modèles. Ceux qui respirent le bonheur. Puis ceux auxquels on ne veut surtout pas ressembler !
Finalement, chacun a sa façon de communiquer, de se câliner, de gérer ses crises, de faire des projets, de faire des concessions, d’éduquer ses enfants, de gérer le budget…
Il n’existe pas UNE bonne méthode universelle : chaque couple trouve son équilibre, son fonctionnement, et quand ça ne fonctionne plus… chacun sa façon de se séparer.
Mon expérience avec SuperEx
Je partage avec vous mon expérience parce que, selon ce que nous dit notre entourage, elle est assez rare pour être soulignée (rare, mais pas unique, HEUREUSEMENT !).
L’an dernier, SuperEx et moi nous sommes séparés, après 18 ans de vie commune, avec une fille de 11 ans.
Nous avons tenté tout ce qui était possible.
Plusieurs tentatives de ruptures qui n’ont jamais tenu plus de quelques jours. On a consulté une psy de couple à quelques reprises pour pouvoir exprimer ce que nous n’arrivions plus à faire entendre à l’autre (très utile pour renouer le dialogue !).
Triste ? Non, nous allons bien ! Nous refaisons nos vies, en douceur.
Puis, un jour, un déclic.
Dans chaque histoire, il y a un déclic différent : une situation qui dépasse les bornes, une conversation avec un.e ami.e ou… une rencontre.
Arrive alors le moment fatidique de dire STOP.
Oui, ça fait mal.
Oui, ça demande du courage.
Oui, ça veut dire être prêt à assumer les conséquences.
Trouver l’équilibre
Après des semaines d’ajustements et beaucoup de communication, la plus bienveillante possible, nous avons fini par trouver un équilibre dans une relation qui ressemble à celle de meilleurs amis, puisque nous nous connaissons mieux que personne.
Nous nous voulons du bien. Nous avons de l’estime l’un pour l’autre. MALGRÉ les souffrances vécues.
Après avoir exprimé beaucoup de nos regrets et rancœurs, nous avons exprimé nos attentes de cette vie séparée et ce qui était important pour nous. Puis, nous avons décidé de ne plus regarder QUE cela, pour éviter de nourrir le négatif.
Cependant, garder le négatif comme leçon, comme expérience.
A ce jour, nous vivons toujours ensemble pour des questions financières et logistiques, en attendant que nos situations évoluent, que ce soit sur le plan professionnel ou sentimental chacun de notre côté.
Ça implique de se parler, de s’adapter… avec planning de garde alternatif et sans plus rien de charnel.
Nous ne souhaitons rien précipiter qui nous mettrait l’un ou l’autre, ou les 2, dans une situation délicate.
Nous avons un enfant, nous avons acheté une maison ensemble, nous avons mis du temps à construire, pourquoi se précipiter pour déconstruire ?
Garder des priorités communes
Le respect mutuel et causer le moins de souffrances possibles pour notre fille. On aimerait comme tout le monde limiter les dégâts.
Nous préférons que notre fille nous voie heureux séparés que malheureux ensemble.
Le quotidien n’était pas satisfaisant : beaucoup trop de tensions, polluantes pour tous les 3. Pourquoi alors nous infliger de maintenir ce cercle destructeur ? Pour respecter un schéma familial classique à tout prix ? Non. Cette cohabitation très vivable (mais provisoire bien sûr) est le fruit d’un cheminement.
Ça fait mal, Docteur ?
Se séparer fait peur
Quand on commence à penser à la rupture, on est souvent saisi par la PEUR.
Peur de perdre définitivement l’être aimé, peur de perdre son amour, peur de l’inconnu, du changement, du regard des autres, de la gestion des enfants (quand il y en a), de la réaction de l’autre, aussi !!
Il y a le doute aussi. Finalement, et si c’était pire sans l’autre ? Vivre seul, cela fait peur ! Projeter de vivre avec une autre personne aussi : reconstruire, se réadapter..
Et quid de la peur de renoncer à sa projection que nous bâtissons depuis que nous sommes enfant, le rêve que l’on poursuit… Et notamment celui – fréquent – de passer toute sa vie avec sa moitié !
Sacré challenge de faire face à toutes ces peurs ! Et si on faisait du tri ?
La peur du regard des autres, du jugement
La vie est trop courte pour se soucier de ce que pensent les gens, même les plus proches. Nos freins viennent bien souvent de là, s’en défaire est une véritable libération.
Il y a les proches à qui on va donner raison malgré nous : Tatie Josette nous disait qu’elle le trouvait comme ci/comme ça, et on l’entend déjà dire « Ah tu vois, je te l’avais dit ! » Et vous n’avez tellement pas envie de lui donner cette satisfaction !! Alors quand c’est l’un de nos parents… c’est encore pire : vous avez maintenu que c’était LA personne que vous aviez choisie… La séparation peut être vécue comme un désaveu difficile à assumer.
Il y a les proches qui ne comprennent pas. Et parmi eux, ceux qui vous culpabilisent. « Vous aviez l’air si complices !! » « Vous ne pouvez pas faire ça aux enfants ! ». « Elle ne s’en remettra jamais » « Il est génial ton homme, c’est trop dommage ! »
Oui, c’est dommage. Mais les autres ne sont pas dans votre couple. Agissez pour vous.
Se séparer fait mal
La douleur est commune à tous les couples en séparation. Inévitable.
Il n’existe pas d’échelle pour mesurer et comparer les douleurs. Simplement, il est important de détecter ce qui fait mal à l’intérieur de soi. A l’égo ? A l’estime de soi ? Une forme de honte parfois, voire d’humiliation ?
Douleur d’être celui qui est quitté aux yeux des autres, de ne pas se sentir aimable.
Douleur d’être le responsable d’une famille ou d’un couple qui vole en éclat (avec le poids des proches qui parfois culpabilisent encore davantage.)
Douleur d’être dans une situation d’échec. Pourtant, ce qui peut sembler être un échec peut s’avérer être une réussite, un rebond formidable, pour vous, comme pour l’autre ! Avec le temps…
Pourquoi prolonger une relation difficile ?
Parce que ses parents ou les vôtres vont vous maudire ?
➡️ Qui vit la relation ? Vous ou les parents ?
Parce que l’autre risque d’être malheureux pendant un temps ?
➡️ Vaut-il mieux que vous souffriez plutôt que l’autre ?
Parce que cela remet en question le week-end entre amis prévu dans 4 mois ?
➡️ Et prendre le risque de gâcher ce moment à pourrir l’ambiance ou alors faire semblant une énième fois ?
Parce que cette relation correspond à un plan établi à un moment de votre vie ?
➡️ Et donc poursuivre ce plan initial alors que des paramètres ont changé à l’intérieur de vous depuis le moment où vous vous étiez dit “ça matche” ? Vous allez vivre en résistance intérieure toute votre vie ?
Des excuses : on en cherche, on en trouve ! Et souvent, on attend « le bon moment ».
Alors, c’est quand le bon moment ?
Comme pour tout dans la vie, le bon moment s’annonce rarement avec un gyrophare : “coucou c’est moi, le bon moment !” On le sent, ce n’est pas une question d’alignement contextuel mais d’alignement personnel. Vous sentez que vous n’avez plus le choix.
Assurément, on peut se séparer de quelqu’un qu’on aime. Je dirais même qu’on ferait mieux de se séparer tant qu’on s’aime encore. Parce qu’on a encore le souhait du bien-être de l’autre et du sien.
Le bon moment, c’est :
. quand on en arrive à se dire que ce quotidien et ces expériences répétées ne correspondent pas à ce que l’on souhaite pour soi-même
. quand l’on ressent une souffrance récurrente ou permanente (et pas juste parce que les poubelles n’ont pas été sorties comme on l’avait demandé, hein !).
. quand on est prêt à assumer sa décision auprès de sa propre conscience et accepter les réactions de l’entourage. C’est le moment où on est en phase avec soi-même et qu’on écoute sa petite voix intérieure qui dit « cela ne peut plus durer ».
Ça peut prendre des jours, des semaines, des mois… des années. Le temps qu’il vous faut, à vous !
En revanche, parfois on tourne en boucle sur des pensées limitantes du genre « X m’aime et personne ne m’aimera jamais autant ». On pourrait être tenté de s’octroyer des pouvoirs divinatoires sur le caractère unique d’un amour réciproque et le pire c’est qu’on est capable de s’en convaincre !
Mais non. La personne qui vous aime actuellement et qui partage votre vie n’est pas la seule personne à pouvoir vous aimer sur la planète.
Le cas des relations toxiques
Si toutefois l’autre n’a fait que vous faire du mal du début à la fin de la relation, sans aucun apport bénéfique, sans jamais prendre soin de vous, sans vous valoriser, vous soutenir… ne vous remettez pas en question : vous avez eu à faire à une relation destructrice pour vous. Même certains burn-out peuvent être liés à ce type de relations qui grignotent l’estime de soi.
Si c’est votre cas, il est urgent de vous poser ces questions :
. Qu’est ce que j’apprends sur moi de cet attrait pour ce type de personnes qui me font du mal : quel est ce profil dont je dois me tenir à l’écart (malheureusement parfois plusieurs relations consécutives sur le même schéma sont nécessaires à la prise de conscience).
. Quelle est mon estime de moi-même ? Est-ce que je m’accorde le droit d’être aimé.e sereinement ?
Prendre en compte le temps : refaire sa vie même après plusieurs décennies douloureuses ce n’est trop tard, c’est laisser la possibilité à une 2ème vie de commencer.
Comment on s’organise ?
Avec les temps qui courent, les dimensions financière et logistique sont cruciales pour envisager un changement de vie : « Comment je vais m’en sortir financièrement ? ». Vraie question… Clairement, une rupture, ça ne semble pas économique : on partage ou répartit les charges du foyer (selon les règles du couple : 50/50, proportionnellement aux revenus, etc.) : le loyer, énergie, télécommunications, véhicule(s), assurances, courses alimentaires…
Cela passe par anticiper, regarder son budget dans les yeux (avez-vous téléchargé le guide gratuit pour une maîtrise du budget ?) pour poser le diagnostic, faire les calculs, évaluer différents scénarios.
Pour le cas de couples qui pêchent sur des questions d’insécurité financière : soit faire le budget ensemble permet de régler un problème structurel, soit l’heure n’est plus à la réparation et celui qui part avec une bonne gestion budgétaire trouvera des solutions pérennes et retrouvera de la sérénité, même seule.
Qui garde les enfants ? Les animaux ? La maison ? Pensez à l’intérêt commun autant que possible, à celui des enfants s’il faut choisir.
Se préparer à accepter
Oui, se séparer ça veut dire accepter l’idée que l’autre refasse sa vie avec quelqu’un d’autre. Plusieurs fois peut-être même. Et c’est OK !
Vous aussi. Et c’est OK.
Accepter que l’autre a le droit d’être heureux ET vous aussi. Accordez-vous aussi le droit d’être heureux.se sans lui.
Pour être bien, nous n’avons pas besoin que l’autre soit mal.
Pour ma part, j’ai su que j’étais prête quand j’ai imaginé SuperEx avec une autre et que j’étais contente pour lui.
Et si on prenait soin de ses ex ?!
Nous les avons aimés, quelques soient les raisons ! Ce sont des personnes aimables qui vous ont aussi apporté du bien, ou à défaut, une expérience, un apprentissage.
Après tout, pourquoi ne pas prendre soin de l’autre, même si nos chemins se séparent ?
Avec mon bagage de manager, je fais bien sûr le parallèle avec des relations professionnelles qu’on est amené à arrêter : ne pas salir l’autre, ne pas gâcher ce qui a été positif, ne pas détruire. Plutôt souligner ce qui a marché, reconnaître que ça a un temps fonctionné, expliquer ce qui diffère, appuyer sur les forces de l’autre pour sa prochaine étape de vie, comprendre ce qui a rendu l’histoire incompatible.
Prendre soin de ne pas détruire quelqu’un sous prétexte que ça n’est plus compatible.
Pourquoi faire payer à l’autre ses souffrances est vain.
Quand sortent mensonges et tromperies, ça peut ouvrir de grandes blessures. L’ego s’en mêle, certains ont envie de se venger, de reporter leur douleur sur l’autre, bien souvent on rend l’autre responsable de ce que nous ressentons.
Or, il s’avère que nous sommes responsables nous-mêmes de ce que nous ressentons, de l’ampleur de notre douleur, de ce que nous laissons nous envahir.
Ça ne veut pas dire qu’il faut étouffer l’émotion, ça veut dire prendre du recul, l’observer nous envahir un moment, puis accepter qu’elle soit présente.
Cette position par rapport à l’émotion, à la douleur, va naturellement mettre une distance dans le mental et l’acceptation en sera facilitée.
Si je suis malheureux.se, ce n’est pas à cause de l’autre mais à cause de mon incapacité à changer la situation (soit en communicant, soit quand tout le travail de communication a été fait, en décidant d’arrêter ce qui rend malheureux.se).
Concentrer son énergie à nuire à l’autre, à l’empêcher de se reconstruire lui aussi, c’est gâcher sa propre énergie, c’est s’enfermer dans un cercle négatif : à vouloir faire du mal à l’autre, on se fait du mal à soi, et la sensation de satisfaction à voir l’autre souffrir à son tour n’est qu’un leurre.
Le pouvoir du pardon
L’un des remèdes aux émotions négatives, selon moi ? le PARDON.
Hyper facile à écrire. A dire, c’est une autre histoire.
Réussir à pardonner réellement demande un véritable travail sur soi.
En ce qui me concerne, je n’arrivais pas à pardonner les situations mal digérées… parce que SuperExne m’avait pas demandé pardon.
Parce que le fait de me demander pardon, c’était reconnaître ma souffrance, même s’il n’a pas eu l’intention de me faire souffrir.
Il m’a demandé pardon après la rupture : je lui ai instantanément pardonné. J’ai pleuré, tellement.
Ce pardon nous a offert quelque chose d’immensément précieux : la PAIX.
Et les enfants dans tout ça ?
« Je reste pour les enfants » ?
J’entends ça régulièrement. Des couples qui, une fois les enfants partis du foyer, sont des couples fatigués, usés, qui ne partagent plus grand-chose.
Soit l’affection, l’amour et le respect sont encore là et alors il est possible de retrouver des projets communs, de renouer sur des plans intellectuels, physiques ou spirituels. Une seconde chance se dessine, quelques paramètres à programmer, du changement, pour peu que la vision du couple soit toujours commune.
Soit le couple n’existe plus. Les enfants savent pertinemment que la relation amoureuse est finie depuis longtemps : les parents se retrouvent face à leur propre mensonge au long cours.
Selon leur âge, en regardant leur parcours, il est probable qu’ils éprouvent des regrets à se retrouver à ce stade de leur vie amoureuse sans plus de satisfaction.
Les enfants, ces futurs adultes
Dans une partie des cas, leurs enfants ont été témoins de violences physiques et/ou verbales.
Evidemment, la violence physique est terrible et intolérable, cependant ne négligeons pas la violence verbale : le ton, les mots, les humiliations, les menaces.
Cette violence aussi reste gravée dans les mémoires. Elle marque enfants et couples, pollue, abîme, conditionne les futures relations amoureuses de ces enfants : soit qui fuiront les conflits par peur, soit qui reproduiront (souvent malgré eux) un fonctionnement qui s’est installé comme un repère.
L’état des enfants est un miroir de l’état du couple. Les tensions quotidiennes perturbent les enfants, on a beau essayer de cacher la rancœur, les crispations, ils perçoivent le malaise… pour peu qu’on exprime sa tension avec eux plutôt qu’avec le conjoint et c’est double peine pour eux.
Quand ma fille a murmuré, après un énième épisode de ping-pong verbal entre SuperEx et moi « Nan mais séparez-vous là, c’est bon ! », les bras m’en sont tombés !
Quelle maturité ! C’est vrai, ça ne rimait plus à rien. Réussir à le formuler signifiait que l’idée avait fait son chemin chez elle. Le dernier fil qui retenait le couple venait de lâcher.
Le rôle des parents dans la gestion de leur séparation ou leur couple est majeur dans la construction des futures relations de ces adultes en devenir !
Et si…
Et si on sortait du schéma classique du rapport de forces, si destructeur ?
Et si on sortait encore plus grandis de nos relations ?
Et si on prenait soin de bien finir nos relations ? Qu’a t-on à y perdre ?
Comme dans les autres domaines de l’existence, je suis contre la surconsommation, y compris relationnelle ! Il ne s’agit pas de courir après LA relation parfaite et de s’enfuir aux premiers remous, je suis convaincue que les relations de couple nous font grandir. Quand elles sont saines, elles génèrent paix et sérénité qui permettent un épanouissement durable. Une thématique chère à Graine Peace !
8 Commentaires
Un thème essentiel et pas assez abordé à mon goût. Ça me rappelle une réaction sur Facebook où une dame ne comprenait pas pourquoi les parents “ne faisaient pas l’effort de rester ensemble pour leur enfants”. Ça me hérisse ce genre de phrase ! Qu’est-ce qu’ils en savent? Quand on me demande mon opinion sur le sujet, je dis ça : “Ne sachant pas ce qu’il se passe quand la porte est fermée, je me tais… “
Bonjour Claire, je partage complètement votre vision ! On ne mesure pas bien les dégâts des couples qui se déchirent derrières les portes closes sur des enfants qui portent, en plus, parfois la culpabilité du “je reste / je suis resté.e pour vous”… ! Je pense que le plus équilibrant pour un enfant est de voir ses parents apaisés et heureux, même si c’est séparément, plutôt qu’à se faire du mal ensemble. Ils savent, de toutes façons, donc l’illusion ne dure qu’un temps !
Je suis en train de divorcer. J’aimerais bien que nos relations restent apaisées après le divorce. Merci pour votre article!
Merci Valentina pour votre partage ! J’espère que votre souhait s’est réalisé. Il faut parfois beaucoup de temps pour que cela soit apaisé.
Perso, je suis séparé depuis Fin 2015, une séparation sereine, sans accroche, une garde partagée qui se passe très bien. Nous avons refait notre vie chacun de notre côté, mon ex-épouse a eu un autre enfant avec son nouveau mari, nous mangeons régulièrement ensemble, et je suis même le parrain du petit frère de mes enfants 🙂
Bonjour Ed !
Comment vous dire… M.E.R.C.I pour votre témoignage ! je trouve ça exceptionnel et hyper encourageant, inspirant ! Rien que pour lire votre histoire, ça valait le coup de poster cet article 😀 !
Bravo à vous TOUS d’avoir trouvé cet équilibre !
Prenez soin de vous,
Morgane
Bel article bravo ! J’aurais aimé pouvoir avoir une séparation apaisée, mais Ex pas sur la même longueur d’ondes….
Merci Sabine ,
Je mesure la chance qu’on a de vivre ça, c’est pas donné à tout le monde !
Je trouverais ça tellement mieux que ce soit la majorité des cas…
Et si ça peut faire germer quelques pistes pour trouver un terrain d’entente dans certains cas, alors ce sera déjà ça de gagné !
Je vous souhaite une relation apaisée, encore mieux qu’une séparation apaisée 🙂
A bientôt !
Morgane